Monsieur Philippe LEGIN, ancien professeur agrégé d’Histoire et Président de la société d’Histoire de Guebwiller, développera une thématique concernant Guebwiller, autour des emblèmes des métiers d’autrefois que nous croisons dans les rues et des corporations qui y sont rattachées.

Quand les emblèmes de métiers s’affichaient sur les façades…

Depuis le Moyen Age, les insignes professionnels se sont multipliés sur les façades des constructions pour attirer les éventuels acheteurs. Majoritairement illettrés, ceux-ci avaient besoin de repères faciles à comprendre pour s’orienter dans les rues des villes et villages et se diriger vers le bon fournisseur.

De là, la floraison des symboles professionnels qui guidaient nos ancêtres à la recherche d’un artisan ou d’un commerçant. Les enseignes lumineuses d’aujourd’hui en sont les lointaines descendantes avec leurs logos que la publicité omniprésente a rendus familiers.

L’Alsace est l’une des régions d’Europe les plus riches en insignes professionnels.

Mais qui sait encore aujourd’hui les décrypter ?

Les anciens symboles ont souvent perdu leur sens originel.

Qui sait encore que le chiffre 4 était l’insigne du marchand ou le curoir celui du laboureur ?

Guebwiller possède, ou a possédé, une petite trentaine de ces insignes gravés sur les linteaux de portes ou de fenêtres. Rénovations et démolitions en ont fait disparaître un bon nombre.

Cette promenade dans le temps et dans les rues de nos localités permettra de découvrir des pans entiers de la vie quotidienne et des mentalités d’autrefois.